Je m’appelle Vanessa Terral. J’ai grandi à la campagne, entre deux collines, tout près d’un ruisseau. Cette enfance éveillée à la nature est l’une des grandes bénédictions de ma vie.
À vingt ans, je monte à Paris pour y poursuivre des études de Lettres. J’y rencontre le Reiki et entends parler pour la première fois de personnes « d’ici » qui pratiquent le chamanisme, que je ne connaissais jusque-là que dans les documentaires et les récits ethnologiques. C’est le début d’une grande aventure !
Très vite, Christelle Meunier (Instant Reiki) croise mon chemin. Le courant passe tout de suite entre nous et elle devient mon enseignante dans la voie énergétique. L’initiation au premier degré du Reiki Usui ouvre l’horizon des possibles : si « l’énergie » peut être manipulée et entraîne des effets que je constate, quelles autres pratiques « fonctionnent » ? Je prends, à ce moment-là, une autre grande décision : tester les choses de l’invisible avant de les rejeter en bloc ; forger au feu de l’usage ma propre opinion. Faire confiance à mon expérience, à mon intuition et aux ressentis que le Reiki a développés en moi et, ainsi armée, chevaucher vers l’aventure et au-delà !
Enhardie, j’ose me tourner vers une spiritualité libre et proche de la nature qu’on pourrait nommer un « paganisme éclectique ». Il s’agit d’une voie qui grandit en moi depuis mon enfance, mais que je n’avais jamais osé explorer. Le Féminin sacré se présente très vite comme une première étape, importante, suivie de nombreuses autres.
Un jour enfin, à force de l’entendre frapper avec insistance à ma porte, j’ouvre celle-ci au chamanisme. Yves Kodratoff, un chercheur et scientifique émérite du CNRS, m’offre la possibilité de rejoindre son groupe d’étude. Je saute sur l’occasion, d’autant qu’Yves s’inspire des textes anciens pour reconstituer des pratiques nordiques oubliées – un énorme travail d’étude et de traduction !
Trois ou quatre ans plus tard, j’élargis ma formation auprès de la Fondation pour les Études chamaniques (Foundation for Shamanic Studies – site français). Cette organisation a été fondée par l’anthropologue Michael Harner dans le but d’étudier, d’enseigner et de préserver le chamanisme. Le travail de M. Harner est aujourd’hui salué par la communauté scientifique américaine. Des références solides et une approche syncrétique qui laisse la part belle à la sensibilité personnelle m’ont convaincue et je participe depuis aux stages dirigés par Laurent Huguelit.
Conjointement à ces évolutions, je continue de m’épanouir dans les domaines qui me sont précieux, notamment l’écriture (eh oui, ce n’est pas pour rien que j’ai suivi un cursus de Lettres ! 😉 ) et les contes, la découverte des mythologies et de la richesse, de la profondeur qu’elles renferment.
Aujourd’hui, installée entre Bretagne et pays de la Loire, j’ai à cœur de développer une spiritualité et une ligne de vie « écologiques », donnant à ce terme son sens d’étude des êtres et de leurs relations. Cela passe notamment par l’intégration de l’humain à l’environnement, à l’ensemble du vivant. Dans ce nouveau paysage, l’aire consacrée à la faune s’agrandit. Elle respire enfin et, libre, s’étire à sa juste mesure. Aussi, je me suis formée à quelques pratiques concernant spécifiquement les animaux. Il y a également l’importance que les chamanes donnent à ceux qu’ils nomment « esprits », mais ceci est une autre histoire…